Issues New Medit

Raúl COMPÉS LÓPEZ, Javier Guillem CARRAU

Regulation of GMOs: the commercial conflict between the United States and the European Union

New Medit, vol 1, n.3, (September 2002), pp. 3-9

Language: EN

The United States is the leading country in the application of biotechnology to agricultural methods. One of the principal reasons for this is the flexibility of its legislation on Genetically Modified Organisms (GMOs). A significant part of its production of soya or corn is already genetically modified, so that its companies need to avoid technical barriers to their exports in the world markets. In the EU, negative public opinion has contributed to the adoption by the authorities of demanding legislation in order to avoid the possible risks to human health and the environment posed by GMOs. The rules of international trade are regulated by agreements signed up by the members of the WTO. The EU can argue that its authorisation procedure is designed to reduce the risks to health and the environment. This line of argument is compatible with the Agreements on Sanitary and Phytosanitary Measures (SPS) and Technical Barriers to Trade (TBT). The Protocol of Biosafety further supports the EU position since it advocates a cautious approach exemplified by the fact that the Protocol permits consideration of non-scientific risks during risk assessment. However, the Protocol is not yet in force, it is pending ratification by at least 50 countries and, now more than ever, it is uncertain whether the United States will be willing to ratify the Protocol. However, we cannot be sure that there will be future commercial controversy which will show the contradictions between the commercial agreement and the environmental one.

Les Etats Unis sont le pays leader dans l'application des biotechnologies aux méthodes agricoles. Une des principales raisons est la flexibilité de leur législation sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Une partie importante de leur production de soja ou de maïs est déjà génétiquement modifiée, ce qui pose, pour les entreprises qui s'occupent de ces cultures, la nécessité d'éviter les barrières techniques à leur exportations dans les marchés mondiaux. Dans l'UE, l'opposition de l'opinion publique a favorisé l'adoption, de la part des autorités, de législations exigeantes visant à éviter les risques possibles pour la santé humaine et l'environnement posés par les OGM. Le commerce international est réglé par des accords paraphés par les membres de l'OMC. L'UE soutient que sa procédure d'autorisation est conçue pour réduire les risques à la santé et à l'environnement. Cet argument est compatible avec les Accords sur les Mesures Sanitaires et Phytosanitaires (Sanitary and Phytosanitary Measures (SPS)) et les barrières techniques au Commerce (Technical Barriers to Trade (TBT)). Le protocole sur la bio-sécurité soutient la position de l'UE car il défend une approche de prudence simplifiée du fait que le Protocole prend en compte, dans l'analyse des risques, les risques non scientifiques. Toutefois, le Protocole n'est pas encore en vigueur, il attend la ratification de la part d'au moins 50 pays et, maintenant plus que jamais, il n'est pas sûr si les Etats Unis voudront ratifier le Protocole. On doute qu'une controverse commerciale fasse ressortir les contradictions entre l'accord commercial et l'accord environnemental.



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