Issues Medit

Georgios KITSOPANIDIS

Economics of sheep farming in Greece

Medit, vol 12, n.3, (September 2001), pp. 38-44

Language: EN

This paper presents a technical and economic comparison of four groups of 15 sheep breeds based on average milk and lamb production per ewe per year of each group. Certain physical data (e.g. milk production and lambs weaned) derive from the various Centers of Genetic Improvement of Animals in Greece, while the remaining physical and economic data are collected from 70 sheep farms (10,554 ewes) by using records and accounts. The comparative economic analysis of the four groups of sheep breeds showed that the ewes of group J (236 kg of milk production and l.64 lambs weaned per ewe per year) achieve high profit (8,981 drs/ewe) and high farm income (36,067 drs/ewe). On the contrary, the result of rearing the ewes of group IV (48 kg of milk production and 1.10 lambs weaned per ewe per year) is negative (loss 4,008 drs/ewe) or very low positive (farm income 9,484 drs/ewe). The comparative analysis of the four groups of sheep breeds, including subsidies, shows an increase in the farm income of 21, 27 and 37% respectively for groups J, II and III, and 92% for group IV. Finally, the productivity analysis of the farm resources used in sheep farming shows the need for better organization of the labour, for better use of the pasture' available and for using more quantities of silage instead of concentrates. From the above it is concluded that not only the viability but also the competitiveness of the ewes of groups J and II is insured. On the contrary, the viability of the ewes of group III and much more of group IV, which are situated in mountainous and less developed regions, is mainly achieved with the continuation of subsidies and the use of low cost pasture.

Ce travail présente une comparaison technique et économique de quatre groupes de 15 races de moutons se basant sur la production moyenne de lait et d'agneaux par brebis par an de chaque groupe. Certaines données physiques (par exemple la production de lait et d'agneaux sevrés) proviennent de différents Centres d'Amélioration Génétique Animale en Grèce, tandis que les autres données physiques et économiques sont collectées à partir de 70 exploitations ovines (10.554 brebis) utilisant les archives et les comptes. L'analyse économique comparative des quatre groupes de races de mouton a montré que les brebis du groupe / (236 kg de production de lait et 1,64 agneaux sevrés par brebis par an) réalise un profit élevé (8.981 drs/brebis) et un revenu de l'exploitation élevé (36.067 drs/brebis). Au contraire, le résultat de l'élevage des brebis du groupe IV (48 kg de production de lait et 1,19 agneaux sevrés par brebis par an) est négatif (perte de 4.008 drs/brebis) ou très faiblement positif (revenu de l'exploitation 9.484 drs/brebis). L'analyse comparative des quatre groupes de races ovines, y compris les subventions, montre une augmentation du revenu de l'exploitation de 21,27 et 37% respectivement pour les groupes 1, Il et Ill, et 92% pour le groupe IV. Enfin, l'analyse de productivité des ressources utilisées dans l'exploitation ovine, fait ressortir la nécessité d’une meilleure organisation de la main d'œuvre, une meilleure utilisation du pâturage disponible et l'utilisation de quantités supérieures d'ensilage au lieu des concentrés. Ceci nous mène à conclure que non seulement la viabilité mais la compétitivité aussi des brebis des groupes I et II est assurée. Au contraire, la viabilité des brebis du groupe III et beaucoup plus du groupe IV; qui sont situés dans les régions montagneuses et moins développées, est possible surtout grâce à la continuation des subventions et l'utilisation de pâturage à faible coût.



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