Issues Medit

Giulio MALORGIO

Systems of production in the Italian beef and sheep industry: prospects for extensive systems

Medit, vol 7, n.2, (June 1996), pp. 9-15

Language: EN

Around 64.6% of the beef/veal consumed in the country is domestic produce. It fall to 50% if the number of live animals imported from abroad is taken into consideration. Looking at cattle breeding, in the last years there has been a decrease in all categories of animals with the notable exception of beef cows. The figures for the period between 1986 and 1993 show an overall 15% decrease in the number of cattle reared, while in the same period the number of beef cows increased by 69%. Despite this increase, the number of beef cows still remains small, 652,000 heads in 1993, which were 22% of cows and 9% of the total number of cattle. The production of mutton and lamb increased by about 20% between 1986 and 1994 reaching 57,000 tons. Given the increase in consumption in recent years, the rate of self-sufficiency of mutton has still remained around 54%. The limited availability of fodder, low rainfall and the characteristics of soil, found in most of hilly and mountain Italian Regions, make it hard to achieve satisfactory economic results. The prospects for breeding sheep and cattle through the extensive farming system with a low investment of capital and labour and ample use of land depend on the availability of land. An optimal combination of pasture and fallow land is needed for the production of hay thus ensuring a supply of animal fodder at reasonable prices and the best use of available capital. These conditions are however hard to find, due to difficulties involved in the system of land tenure, the current legislation on renting, the inefficiency of the cooperative system and high land prices which limit the possibilities of acquiring the necessary land to develop an economically viable extensive system.

Environ 64,6% de la viande de bœuf/veau consommée dans le pays est de production nationale. Elle tombe à 50% si on tient compte du nombre d'animaux vivants importés de l'étranger. Ces dernières années on a assisté à. une diminution de l'élevage bovin de plusieurs catégories d'animaux à l'exception des vaches allaitantes. Les chiffres pour la période 1986-1993 montrent une baisse globale de 15% du nombre de têtes de bétail élevées, tandis que dans la même période le nombre de vaches allaitantes a augmenté de 69%. Malgré cette augmentation, le nombre de vaches allaitantes reste quand même faible, 652.000 têtes en 1993 qui étaient 22% de vaches et 9% du nombre total de bovins. La production de mouton et d'agneau a augmenté d'environ 20% entre 1986 et 1994 en atteignant 57.000 tonnes. Mais, compte tenu de l'accroissement de la consommation pendant ces dernières années, le taux d'autosuffisance du mouton a resté autour de 54%. La faible disponibilité de fourrage, les rares pluies et les caractéristiques du sol de la plupart des terres de colline et de montagne en Italie, ont rendu difficile l'obtention de résultats économiques satisfaisants. Les perspectives pour l'élevage ovin et bovin basé sur un système extensif à faible investissement de capital et de main d'œuvre et un vaste emploi de terre sont liées à la disponibilité de la terre. Il faut disposer de la combinaison optimale du pâturage et de la jachère pour la production du foin et assurer ainsi une fourniture de fourrage animal à des prix raisonnables et avec la meilleure utilisation du capital. Ces conditions sont quand même rares à trouver à cause des difficultés implicites de la structure de la propriété foncière, de la législation actuelle sur le fermage, des défaillances du système coopératif et des prix élèves des terres, qui limitent les possibilités d'acquérir la terre nécessaire permettant de développer un système extensif économiquement viable.



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