Issues Medit
Currency substitution and the effects on agricultural and industrial systems in non-EU Mediterranean member countries
Medit, vol 7, n.4, (December 1996), pp. 18-24
Language: ENThis paper utilizes the distinction between hard and soft currencies to challenge the conventional wisdom that free markets and strong currency is all that is required for economic development and growth. Instead, a free market in foreign exchange sets the soft currency of developing countries on a head-to-head competition with the world's hard currencies and the result is inevitably depreciation for the soft currencies. Moreover, currency depreciation has contractionary effects that could compromise growth instead of leading to development. The objective is to focus on the changes that may lie ahead for EU in general and for agriculture in specific as a result of the implementation of EMU (European Monetary Unit) as envisaged in the Maastricht Treaty.
Ce travail utilise la distinction entre monnaie forte et monnaie faible pour lancer un défi a la sagesse traditionnelle d'après laquelle les marches libres et la monnaie forte suffisent pour assurer le développement et la croissance économique. Au contraire, un marché libre dans l'échange étranger met la monnaie faible des pays en développement dans une position de concurrence tête-à-tête avec les monnaies fortes, ce qui provoque inévitablement la dépréciation des monnaies faibles. De plus, la dépréciation de la monnaie a des effets contradictoires qui pourraient entraver la croissance au lieu de conduire au développement. Ce travail met l'accent sur les changements qui pourraient se produire, au niveau de l'Union Européenne en général et de l'agriculture en particulier, a la suite de l'introduction de la Monnaie Européenne Unique prévue par le Traite de Maastricht.
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