Issues Medit

Nur SÖZEN

Seeking new approaches for tourism along the Mediterranean

Medit, vol 6, n.2, (June 1995), pp. 11-18

Language: EN

So far our attitude towards handling and organising tourism has been quite primitive thus needs questioning. Instead of taking this process as an integrated system, all we did was to focus only on short term monetary profit. That is why avoiding all the unique values, which can hardly be rated on the basis of such kind of profit, resulted in degradation. Irreplaceable pieces of natural and cultural heritage have been sacrificed for short sighted benefits. Although whole Mediterranean Region seems to share similar features, the diversity and variety from one country to the other, from north to south and from west to east due to ecological, social, cultural and other factors which in combination are the main reasons of uniqueness within each sub region have been forgotten. As a result of this attitude when Mediterranean coasts are considered the major attractions remained as the beaches, the sun, a little bit of cultural interest by means of archaeological sightseeing to follow the fashion very often ignoring the present day's culture, authenticity and more important than that, the existence of local people, their traditions and folklore. Such an approach created the phenomenon of today all around Mediterranean which we don't like to see, but we don't also do much to change or stop. As long as the trend continues for standardising everything this degradation and destruction seems to continue. The time has come for us to see and understand the mistake has been made to accept tourism as a pollution free sector. We need a proper revision to correct this misunderstanding, because tourism does harm and pollute natural, cultural and social environment as much as other activities and perhaps more in some cases and undoubtedly at a larger scale.

Jusqu'à présent la gestion et l'organisation du tourisme ont été considérées d'une manière assez primitive. On n'a pas imagine le tourisme en tant que système intégré, mais on s'est concentre plutôt sur le profit monétaire à court terme. Ce qui a fait qu'en négligeant toute valeur unique, qui peut être difficilement évaluée en termes de profit, on a abouti à une dégradation. Des témoignages naturelles et culturels irremplaçables ont été sacrifies au profit d'avantages à court terme. Malgré la similarité des situations dans la région méditerranéenne on ne peut pas oublier qu'il existe une diversité et des différences d'un pays à l'autre, du nord au sud, de l'ouest à l'est liées à des facteurs écologiques, culturels et d'autres qui rendent chaque sous-région unique. Une telle attitude a mené à considérer les côtes méditerranéennes comme les attractions majeures, avec les plages, le soleil un petit peu d'intérêt culturel qui se manifeste par le tourisme archéologique et qui suit la mode en négligeant très souvent la culture de nos jours, l'authenticité, ce qui est encore plus important, l'existence des populations locales, de leur traditions et de leur folklore. Une telle approche explique ce qui arrive aujourd'hui dans tout le pourtour méditerranéen; on ne l'accepte pas et pourtant on ne fait pas grande chose pour le modifier ou l’arrêter. Dans la mesure où cette tendance à la standardisation continue, la dégradation et la destruction semblent être inévitables. L'heure est venue de prendre conscience de l'erreur faite que consiste à considérer le tourisme en tant que facteur non polluant. Le tourisme aussi abîme et pollue l'environnement naturel, culturel et social dans la même mesure que d'autres activités et peut être même plus dans certains cas et sans aucun doute à une échelle plus vaste.



Download the article