Issues Medit

Alberto Mario DE LOGU

Countertrade e interscambi in compensazione: panorama mondiale e prospettive nel quadro dei rapporti nord-sud

Medit, vol 3, n.3, (September 1992), pp. 54-59

Language: IT

Recently, new international trade formulas have been used, no longer based on currency payments, but on bilateral agreements concerning goods purchase to pay, totally or partially, with other goods. These commercial methods, which are a modern variation to barter, are called countertrade. During the 70s, countertrade was accepted, for different reasons, by some developing countries and by some planned-economy ones, belonging to the former Soviet group. The developing countries used it because of currency lack, to buy medium and high-tech instrumental and consumption goods and to safeguard raw material export channels, during a period of extremely unsteady prices. The former communist countries, on the other hand, used countertrade for monetary reasons (the shortage of value and convertible currencies), and mainly for political and strategic reasons, deriving from the refusal of the western principle of multilateral international relations and from the need to sell in western countries low-tech products, to have medium and high-technologies, through joint-ventures. However, countertrade may be for many weak economies a risky choice and become an economic boomerang, which may increase structural problems, instead of solving them. Finally, some recent cases of countertrade agreements are shown, concerning some Mediterranean countries.

Récemment, on a eu de plus en plus recours à des formules de commerce international ne s'appuyant pas sur des paiements en argent, mais sur des accords bilatéraux concernant des marchandises à payer, totalement ou partiellement, avec d'autres marchandises. Ces typologies commerciales, étant une forme moderne de troc, sont appelées contrepartie. Pendant les années 70 la contrepartie a été acceptée pour des raisons diverses, surtout par les pays en voie de développement et par les Pays à économie planifiée, appartenant à l'ex-groupe soviétique. Les premiers l'utilisaient à cause du manque d'argent pour financer les achats de biens instrumentaux et de consommation, à moyenne et haute technologie et pour sauvegarder leurs canaux commerciaux d'exportation des matières premières, dans un contexte de prix instables. Les derniers, d'autre part, en ont eu recours pour des raisons monétaires (pénurie de devise prisée et convertible), mais surtout pour des raisons politico-stratégiques, dépendant du refus du principe occidental des relations internationales multilatérales et donc du besoin de vendre en Occident des produits à basse technologie, pour avoir accès aux moyennes et bautes technologies. Le recours à la contrepartie peut s'avérer toutefois pour les économies faibles un choix risqué et se transformer en boomerang économique qui va empirer les problèmes structuraux qu'on voudrait résoudre. En conclusion, on illustre des cas d'accords en contrepartie concernant des Pays Méditerranéens.



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