Issues Medit

Alois HEISSENHUBER, Helmut RING

Economical aspects of organic farming

Medit, vol 3, n.2, (June 1992), pp. 25-33

Language: EN

The organic farming has gained importance in recent times, even though all these farms together are exploiting not more than 0,7% of the whole agricultural area. By means of two existing organic farms .the author is trying to find economic parameters and is trying to scrutinize the financial situation. The reorganization of the farm is the most crucial period. During this time the profitability and mainly the liquidity may be endangered. With the product prices existing for the time being of organically grown products the biological farms are able to make a profit comparable to that of the corresponding traditional farms. A comparison between these two tipes of farms is not that simple because of the differences between the range of products, processing stages and marketing channels. Moreover the farm managers of organic farms have to be higher qualified to reach a comparable income. By means of a calculation model, on the base of an existing farm, a comparison will be made between traditional cropping and organic farming for a period of ten years. Regarding the capital formation there are initial advantages to be noticed for the traditional farms. For the last years some competition advantages can be observed in favour of the organic variant, because of the restrictive price policy (mainly for coarse grains) that diminishes the capacity to compete. Following these correlations more organic farms will arise in future times, that will supply the market with a higher amount of organically based products. It depends on the further increase of the demand for organically based products, whether the existing and constant high price level will be maintained. The trend to be expected could head for a harder competition connected to a decrease of prices.

Ces dernières années, l'agriculture biologique a gagné beaucoup d'importance, bien que la surface biologiquement cultivée ne soit que 0,7% de la surface agricole totale. A travers deux exploitations de ce genre, l'auteur cherche à trouver les paramètres économiques et à analyser la situation financière. Il s'en suit que la réorganisation de l'exploitation est la phase la plus délicate, puisque c'est à ce moment-là que la capacité de tirer profits et la liquidité peuvent être entravées. Toutefois, grâce aux prix de ces produits, les exploitations biologiques peuvent avoir un profit pareil à celui des exploitations traditionnelles. Il faut souligner qu'il n'est pas facile de comparer ces deux types d'exploitations, à cause des différences existantes parmi les produits, les phases de transformation et les canaux de commercialisation. Enfin, les exploitants «biologiques» doivent être plus qualifiés que leurs collègues traditionnels, afin d'obtenir un revenu comparable. A travers un modèle de calcul, créé sur la base des exploitations existantes, une comparaison entre cultivation traditionnelle et biologique sera menée, pendant dix ans. En ce qui concerne la formation de capital, les exploitations traditionnelles ont quelques avantages. Au contraire, pendant ces dernières années, on a remarqué des avantages en termes de concurrence, concernant la variante biologique, grâce à une politique des prix restrictive (notamment pour les céréales secondaires), qui réduit la capacité de concurrencer. D'après ces corrélations, on aura à l'avenir, plus d'exploitations biologiques, fournissant aux marchés leurs produits organiques. Naturellement, le maintien des prix élevés dépend de la hausse de la demande pour ces produits, mais on prévoit une concurrence accrue, grâce à la réduction des prix institutionnels, Seulement de cette façon il est possible de chercher à découvrir le parcours futur de l'oléiculture nationale à la lumière des innovations disponibles.



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