Trust building and social capital as development policy tools in rural areas. An empirical analysis: the case of the LAG CDNISAT

New Medit, vol 9, n.1, (March 2010), pp. 24-30

Over the last few years, the literature on rural development has widely demonstrated that social capital is an essential factor to starting and maintaining durable economic development processes especially in disadvantaged rural areas. Indeed, the Local Action Groups (LAGs) elaborate and implement Local Development Plans (LDPs) aiming at involving socio-economic bodies and local communities in a relational network based on trust so that social capital may be built and/or increased and virtuous development mechanisms triggered. The empirical model thus defined was applied in order to investigate the relational process and trust-building dynamics implemented by the LAG Consortium for the Development of the Northern Ionian Sea Area of Taranto (CDNISAT). The aim of this research is to verify the capacity of LAGs to contribute towards the creation of social capital in rural areas where it is scarce by means of developing a fiduciary relationship network. The applied methodology allowed us to measure the level of trust created by the LAG within the relationships among socio-economic bodies that benefited from the measures implemented through the Local Development Plans (LDPs) as well as to identify what factors -more than others- influenced the process of achieving adequate levels of trust within the action strategies of LAGs. The results were very significant as they highlighted how the LAGs good performance on building trust-based networks was limited only to the beneficiaries of the Development Plan, whereas its action proved to be only partially effective in creating an atmosphere of collective trust at local level.

rural development, social capital, fiduciary relationships

Ces dernières années, la littérature sur le développement rural a largement démontré que le capital social est un élément d’importance primordiale pour lancer et maintenir un développement économique durable surtout dans les zones rurales désavantagées. A cette fin, les Groupes d’Action Locale (GAL) élaborent et réalisent des Plans de Développement Local (PDL) pour activer un réseau relationnel basé sur la confiance entre les organismes socio-économiques et les communautés locales, de manière à créer ou augmenter le capital social et/ou déclencher des mécanismes de développement vertueux. Le model empirique ainsi défini a été appliqué afin d’étudier le processus relationnel et les dynamiques de construction de confiance mis sur pied par le GAL du Consortium pour le Développement de la Zone au Nord de la Mer Ionienne de Tarente (CDNISAT). Cette recherche vise à vérifier la capacité des GAL de contribuer à la création du capital social dans les zones rurales où il est insuffisant, à travers le développent d’un réseau relationnel basé sur la confiance. La méthodologie appliquée nous a permis de mesurer le niveau de confiance créé par le GAL au sein des relations établies entre les différents organismes socio-économiques qui ont bénéficié des mesures prises grâce aux Plans de Développement Local et d’identifier les facteurs les plus importants qui ont permis d’atteindre des niveaux adéquats de confiance dans les stratégies d’action des GAL. Les résultats obtenus s’avèrent très significatifs parce qu’ils mettent en évidence comment les GAL ont été à même de créer des réseaux basés sur la confiance impliquant seulement les bénéficiaires du Plan de Développement, tandis que ses actions se sont avérées partiellement efficaces dans la création dune atmosphère de confiance collective à l’échelle locale.

développement rural, capital social, rapports de confiance

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