Issues New Medit

Victor David MARTÍNEZ-GÓMEZ, José María GARCÍA ALVAREZ-COQUE

Vegetable trade flows between the European Union and its Mediterranean partners: an analysis of the influence of preferences and competitiveness

New Medit, vol 4, n.2, (June 2005), pp. 4-10

Language: EN
Jel classification: Q170, F130, O190

The Euro-Mediterranean Partnership process utilizes Association Agreements as tools to enhance integration between the European Union (EU) and Southern and Eastern Mediterranean Countries (SEMC). As these arrangements have an agri-food protocol, an assessment of their actual consequences on trade flows is useful to determine the scope of preferences. By using the "constant market share" methodology, it is possible to break down the observed variations in trade flows between two periods among several sources of change. These sources include the improved access to the destination market, the advances in competitiveness, and the increase in imports from the destination country. Our study focuses on the export of vegetables and tomatoes from eight countries or groups of countries to the EU-15. The findings show that the preference effect becomes essential to maintain market shares for EU producer members, whereas for SEMC this effect has not led to any widespread increase in exports.

Le processus de partenariat Euro-Méditerranéen utilise les accords d'association comme instrument pour l'intégration régionale entre l'UE et les pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée. Comme tous ces accords reposent sur un protocole agroalimentaire, il est utile d'analyser leurs conséquences sur les flux commerciaux afin de déterminer les préférences. En employant la méthode "constant market share", il est possible d'identifier l'origine des changements du volume du commerce entre deux périodes. Ces sources de changement peuvent être: l'amélioration de l'accès au marché de destination, les progrès de la compétitivité et l'augmentation des importations du pays de destination. Notre analyse a été réalisée sur les exportations de légumes et tomates de huit pays ou groupes de pays vers l'Europe à 15. Les résultats montrent l'importance des préférences pour conserver les parts de marché dans les pays producteurs de l'UE, alors que pour les pays tiers cet effet ne s'est pas traduit par une expansion des exportations.



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