Issues New Medit

Fabio Maria SANTUCCI, A. H. ALREFAE'E, W. HAMZAH, G. NASSOUR, S. OTHMAN, S. E. SAKER

Farmers opinion about agricultural extension service in Syria

New Medit, vol 1, n.1, (March 2002), pp. 56-61

Language: EN

In Syria, the agricultural knowledge and innovation system is almost totally in public hands: the Ministry of Agriculture and Agrarian Reform controls, directly or indirectly, all research stations except ICARDA and has local offices in 869 villages. Advisors are responsible for technical advice and for designing and implementing the plan, mainly for the strategic crops. The extension service co-operates with Peasants and Women's Unions, also for input delivery and for credit provision, managed by the state-controlled Agricultural Credit Bank. Each unit covers one or several villages, with farmers organized into groups. Sixty-nine farmers in five Governorates were interviewed in November 2000, to analyse their opinions about extension and research stations. Respondents affirm that advisors answer to most of their questions and they declare to be generally satisfied. The most appreciated method is the farm visit, followed by group meetings and field days. Courses and visits to office receive the lowest scores. Radio and TV programmes are also very appreciated. Direct relationship with researchers is limited. Many farmers think that the research stations are doing experiments on subjects that are not useful. In the medium term, as further liberalization is introduced, it will be necessary to re-evaluate the role of the State in the production of innovations and in information supply.

En Syrie, le système de l'innovation et de la connaissance agricole est presque totalement dans le domaine publique: le Ministère de l'Agriculture et de la Reforme Agraire contrôle, directement ou indirectement, toutes les stations de recherche, sauf  l'ICARDA et il dispose d'offices locaux en 869 villages. Les vulgarisateurs sont responsables du conseil technique et pour le dessin et la mise en place du Plan, spécialement pour les cultures stratégiques. La vulgarisation coopère avec les Associations des Paysans et des Femmes, aussi pour la livraison des moyens de production et pour le crédit, géré par la Banque du Crédit Agricole, contrôlée par l'Etat. Chaque office local couvre un ou plusieurs villages, avec les paysans organisés en groupes. 69 agriculteurs en cinq Régions ont été interviewés pendant Novembre 2000, pour connaître leur opinion sur la vulgarisation et les stations de recherche. Ils affirment que les vulgarisateurs répondent d'être satisfaits par les vulgarisateurs, qui savent répondre à la majorité de leur questions. La méthode préférée est la visite à le ferme, suivie par les rencontres en groupe et par les démonstrations. Courses et visites au bureau reçoivent la plus faible appréciation. Les paysans aiment assez les programmes radio et TV. Relations directes avec les stations de recherche sont limitées et beaucoup d'agriculteurs pensent que il y a aussi des activités de recherche qui ne sont pas utiles. Dans quels années, avec la progressive libéralisation de l'économie, il sera nécessaire de re-évaluer le rôle de l'Etat dans la production des innovations et dans la diffusion de l'information.



Download the article