Issues Medit
Economics of dairy farming in Greece
Medit, vol 11, n.4, (December 2000), pp. 49-55
Language: ENIn this paper an attempt is made to present the viability and competitiveness of our dairy farming based on cow milk production data of 38,360 dairy cows from four Centers of Genetic Improvement of Animals in Greece and physical and economic data from 45 modern and well organized dairy farms from the most important milk production regions. Under present (999) economic conditions pure dairy farms which produce less than 5,000 kg milk per cow are not viable, those which produce between 5,000 and 6,000 kg milk per cow are viable but not competitive. Pure dairy farms however which produce more than 6,000 kg milk per cow are not only viable but also competitive. The decision tree analysis showed that the gross return achieved in actual practice is 6,8% lower than that estimated by multiplying milk yield and price without probabilities. Taking into account that the prospects in the European Union are for milk prices to decrease, it can be said that the viability and much more the competitiveness of the Greek dairy farming must be based on the increase of the average productivity of cows (more than 6,000 kg milk yield per cow), the decrease of the total feed costs (by 8-10%), the decrease of the labor used (by over 50%) and the decrease of interest rate of short and long term loans (under 10%).
Ce travail porte sur la viabilité et la compétitivité de notre élevage de bétail laitier basées sur les données de production de 38360 vaches laitières provenant de quatre Centres de génétique et sélection animale en Grèce, et sur les données physiques et économiques de 45 exploitations laitières modernes et bien organisées situées dans les régions laitières les plus importantes. Dans les conditions économiques actuelles (1999), des exploitations laitières pures qui produisent moins de 5.000 kg de lait par vache ne sont pas viables, tandis que celles qui produisent entre 5.000 et 6.000 kilogrammes de lait par vache sont viables mais non compétitives. Toutefois, des exploitations laitières pures qui produisent plus de 6.000 kg de lait par vache sont non seulement viables mais aussi compétitives. L'analyse de décision en arbre a montre que, dans la pratique, la rentabilité brute réalisée est de 6,8% inferieure a celle estimée en multipliant le rendement en lait par le prix sans probabilité. Tenant compte du fait qu'au niveau de l'Union Européenne l'on prévoit une diminution du prix du lait, l'on peut dire que la viabilité, et beaucoup plus la compétitivité de l'élevage laitier en Grèce doivent se baser sur l'augmentation de la productivité moyenne des vaches (plus de 6.000 kg de rendement en lait par vache), une diminution des couts totaux des fourrages (de 8-10%), une diminution de la main-d’œuvre utilisée (de plus de 50%) et une diminution du taux d'intérêt des prêts à court et long terme (au-dessous de 10%).
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